Le groupe communautaire le plus
important de la nation, les branleurs, avait fait entendre sa voix aux
élections. En ne se déplaçant pas, massivement, dans les isoloirs, ils avaient porté les chiffres de l’abstention à un niveau historique. Loin
de se satisfaire de cet exploit sans précédent, ils mettaient à jour, se
cachant courageusement de la chaleur estivale, leur statut en lançant le cri de
ralliement : « Élections pièges à cons ! ».
Les politiques étaient prévénus, la
rue était prête, ils n’avaient qu’à bien se tenir.
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