Comment pouvait-on s’attendre à ce
que le monde s’améliore ? La large majorité des gens se contentaient du
status quo. Ils menaient leur vie dans leur coin et se contentaient de vivre au
jour le jour ; se révoltant contre un quotidien infâme seulement lorsque le
dos contre le mur de leur servilité, ils voyaient grossir à l’horizon les
conséquences de leurs actes et se retrouvaient bloqués par leurs
responsabilités, que, ces fous, avaient fui en vain. Pour faire advenir un
monde nouveau, il fallait se tenir droit dans la tempête des impératifs de la
vie quotidienne, il fallait faire confiance à la boussole de son sens moral, il
fallait gonfler les voiles de la confiance en soi en y insufflant un vent nouveau.
Les gens seraient inspirés ou ils périraient, tels étaient le choix qu’on leur
laisserait.
*