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L'avion : entre rêve et désilusion


Ça fait maintenant quelques fois que je prends l’avion. Avant cela, j’avais passé des années à fantasmé sur l’avion. J’avais cette idée que les passagers étaient embarqués dans une sorte de croisière aérienne où tout le monde, du fait d’avoir pu payer le ticket d’entrée d’une boîte volant à 10 000m d’altitude, faisaient, pour le temps du trajet et ce en dépit de la classe sociale, genre, race, etc. de chacun, partie d’une sorte de club dont les membres évoluaient sur un pied également éloigné de la terre ferme. Certes la réalité ne s’est pas révélé exactement à la hauteur de mes illusions mais j’étais assez vieux lorsque je me suis mis à voler et j’avais déjà perdu bon nombre d’entre elles au combien plus importantes comme croire ma mère lorsqu’elle dit que je suis le plus beau ou bien penser que la littérature mène à quelque chose. Et puis ce n’était pas complètement faux. À vrai dire, j’étais touché de la complicité émergeant entre soi et son voisin de siège, lorsque des turbulences survenant on réalise que si quelque chose se passe mal nous serons l’un pour l’autre le dernier visage sur lequel nos yeux seront posés.



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