Aujourd’hui, je me suis
arrêté à la boulangerie. J’ai pris un sandwich et comme j’avais faim parce que
je n’avais pas petit déjeuné, j’ai pris deux pains aux chocolats. Pourquoi pas
deux croissants ou un pain au chocolat et un croissant ? Eh bien tout simplement
car je n’aime pas les croissants. En vérité, ce n’est pas que je n’aime pas les
croissants, mais je préfère de loin les pains au chocolat, de sorte que je
n’achèterais de croissants que s’ils n’ont plus de pains au chocolat. Encore
que, même dans ce cas de figure je n’achèterais pas de croissants. Je prendrais
volontiers des pains aux raisins, des brioches liégeoises, des tresses au
chocolat, des chaussons aux pommes, des beignets, certainement des croissants
aux amandes, voire des croissants au jambon ou une part de pizza avant
d’acheter un croissant. Pour que j’achète ce croissant, il faudrait qu’ils
aient vendu la totalité de leur stock. Enfin, il y a des chances que dans ce cas-là
je change de boulangerie avant d'acheter ce foutu croissant.
Pourtant, quand j’y repense, j’ai déjà acheté des croissants et je les ai appréciés…
cette pâte au beurre, amollie dans le café, ne m'évoque que des bons souvenirs. Non,
il est clair que je ne peux pas affirmer que je ne les aime pas. C’est juste
que je les aime moins que le reste.
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