Les idées, le goût de l’effort et la perspective du
travail accompli étaient totalement absents de la tâche en train d’être
effectuée. La souris glissait constamment vers les onglets qui offraient toutes
sortes d’informations sauf celles, bien entendu, qui auraient pu avancer en quelque
direction le travail à accomplir. Dans ces cas-là, peut être préconisé d’arrêter
toute activité requérant l’attention la plus grande, pour d’autres visant à se
distraire et se détendre. Cependant, le travail incomplet hante l’esprit et
préviens, malgré l’amusement, la relaxation totale. À cela vient s’ajouter le
sentiment du temps qui passe et qui passe et qui change inexorablement tout l’univers
alors que le travail, inerte, n’avance pas et demeure le seul objet hors de sa
prise.
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