Il sondait l’internet de son regard acéré. Le
flottement de sa cape, les couleurs de son costume et les sonorités de son
pseudonyme faisait tremblait les trolls les plus bilieux alors que son avatar
apparaissait sur un fil de commentaire. Toujours prompt à s’indigner à moindre
frais, surgissant, sans y être invité dans tous types de conversations, il
passait ses nuits et ses jours à traquer le crime sur la toile. Je veux parler,
vous l’aurez compris, de Keyboard Warrior : le justicier des réseaux
sociaux.
*