La princesse, alors que le bal
battait son plein, se tenait à l’écart et reprenait un peu ses esprits loin
tous les ministres, princes et ambassadeurs qui lui faisaient la cour. Ils la
couvraient de belles paroles, qu’elle ignorait sincèrement, lui promettant de
les substituer pour des choses ayant de la valeur comme des titres, des bijoux,
des rentes etc. Un seul homme, plutôt beau, ne lui avait pas adressé la parole,
remarqua-t-elle, tandis qu’elle comptait le nombre de millionnaires et de
milliardaires présents dans son château. Ayant récupéré, un petit peu, elle
saisit une coupe de champagne et regagna la horde des courtisans.
*