La lecture du maître rend
le monde plus supportable. Sa puissance, sa dextérité, ses prouesses, son ingéniosité,
son espièglerie, sa roublardise, sa générosité, sa maîtrise, donnent à ses mots
autant de saveurs que les petits sachets de bonbons mélangés de mon enfance. Ses
mots deviennent, comme les souvenirs de l’enfance, un horizon dont il est aussi
dangereux de s’approcher que de s’en éloigner.
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