Lorsque le premier programme d’IA gagna le prix
Goncourt, beaucoup, parmi la communauté des auteurs, furent indignés.
« Que diantre, disaient-ils, mais c’est insensé ! Comment diable
peut-on réellement croire qu’un robot puisse écrire ? » Ils
ajoutaient des commentaires offusqués et les scientifiques, à l’origine de
cette prouesse s’excusèrent et penauds, dirent : « Mais enfin, nous
ne comprenons pas ? Nous voulions seulement aider. N’est-il pas vrai qu’à
mesure d’interviews et d’entretiens vérité vous confessez, entre de soupirs de
lassitude que : l’écriture n’est pas un métier, que la création est une
douleur constante et qu’enfin vous n’écrivez que pour vous et non pas le
lecteur ? »
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