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Autoportrait |
À l’occasion du centième post de ce blog littéraire il a
semblé logique d’ouvrir la porte des cuisines et de faire rencontrer au
lecteur, le personnel qui anime en coulisse ces Safaris Littéraires. Nous ouvrirons cette nouvelle rubrique par
l’entretien avec la secrétaire de l’association, Hestia Pozzuali :
Narrateur :
Hestia, bonjour.
Hestia : Bonjour.
N. : Pourquoi
ne commencerais-tu pas par nous raconter un peu ton parcours ?
H. : Très bien. Déjà je voudrais dire merci pour cette opportunité, il faudra penser à remercier la
personne à l’origine de cette démarche (elle
rit, c’est elle qui a eu l’idée). Mais en tout cas, merci beaucoup de
t’occuper de cela.
N. : Je t’en
prie, c’est mon travail.
H. : Alors,
voilà Ben est mon mari, (Ben Vassal
trésorier et co-fondateur avec Stéphane Leroy qui occupe la fonction de
président) mais en fait c’est Stéph que j’ai connu en premier. On était en
fac d’art à Montpel, moi je peignais beaucoup à l’époque. Ben et lui se
connaissait déjà un peu. C’est à cette période que les deux se sont rapprochés
et ont eu l’idée des SF Lit. Ils en parlaient le soir après les cours avec des
bières et des pétards et comme beaucoup de projets d’étudiants, c’est un projet
qui resté à l’état embryonnaire, pour ne pas dire, cellulaire. Après la
licence, j’ai été prise au Cours Florent et je suis parti à Paris. J’y ai vécu
4 ou 5 cinq ans puis j’en ai eu un peu marre de la pollution et de la grisaille
et je suis revenue dans le sud avec le père de ma fille. Mes grands-parents
vivaient tout seuls dans leur grande maison, ils avaient besoin d’aide et de
compagnie, et du coup ça m’a donné l’idée de faire un Bed and Breakfast chez
eux dans le Var. Je voulais remettre un peu de vie dans leur quotidien. On mettait
un point d’honneur à faire découvrir aux touristes les produits du coin. On
était les premiers à faire ça là où j’étais mais au bout d’un moment les choses
se sont mal passées avec mon mec. La campagne c’était pas son truc. Je dois
dire que le monde artistique me manquait un peu aussi. J’écrivais du théâtre et
des courts métrages à mes heures perdues, qui n’étaient pas nombreuses. Ben lui
écrivait toujours aussi et une fois qu’il était descendu avec Stéph passer un
weekend au BB, il m’a demandé si je voulais jouer dans une pièce qu’il avait
écrite. Le hasard a voulu que peu de temps après, je me sépare d’avec mon mec
et je suis partie avec ma fille chez Ben à Paris et on a commencé à travailler
ensemble. Il m’a accueilli chez lui à bras ouverts et je dois dire que je suis
tombée sous le charme d’un homme au si grand cœur.
N. : Tu nous
as dit que tu peignais, écrivais, jouais, mettais en scène et est-ce que tu
pourrais nous expliquer ton rôle au sein des SF ?
H. : Mon
titre officiel est celui de secrétaire mais j’occupe plutôt un poste à
décision. Quelque chose comme directrice artistique ou productrice. Je
chapeaute l’équipe quand Stéphane qui est le directeur, n’est pas là. Je
participe à l’écriture des SF, je conseille notre équipe de rédaction dans le travail,
dans la vie parfois. Je les encourage et je les soutiens du mieux que je peux,
je suis un peu la tatie.
N. : Est-ce
que ce statut a évolué depuis le début de l’aventure ? As-tu été impliquée
dès l’origine ?
H. : Oui il a
évolué et non au début j’étais simple spectatrice. Tu poses des questions un
peu contradictoires ! (rires)
N. : Pardon.
H. : C’est
pas grave. Où en étais-je, oui ! Alors j’ai assez vite dû endosser ce rôle
car les garçons se sont rendus compte qu’ils avaient eu les yeux plus gros que
le ventre avec ce projet. Ils avaient non seulement besoin de quelqu’un sur qui
compter, qui comprenne leur vision mais à qui il pouvait faire confiance pour
avoir des critiques constructives.
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Hestia donnant des ocnsignes lors d'une réunion hebdomadaire. |
N. : Et sinon
en dehors des SF Lit, à quoi occupes-tu ton temps ?
H. : Je viens
d’avoir mon deuxième enfant et du coup je suis en congé maternité. J’en profite
pour m’engager en politique. Je participe aussi au comité de rédaction d’un
journal associatif de notre quartier dans le XXème.
N. : Eh ben,
tes journées doivent être bien remplies !
H. : Effectivement
ha ha ! Heureusement que j’ai un mari qui m’aide beaucoup.
N. : Eh bien
il semble qu’on arrive à la fin de cet entretien. Aurais-tu un dernier mot pour
la fin ? Un souhait pour l’avenir ?
H. : Je
reprendrais les mots d’Alice Walker : « Look closely at the present
your are constructing. It should look like the future you are dreaming. »
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En vacances à la Roche sur Yon. * |