Étranger à mon siècle, je cherche le repos dans le
calme de ma cellule et néanmoins ne peut empêcher mes yeux inquisiteurs de se
jeter en bas dans le monde, qu’ils contemplent à travers la fenêtre de mon
bureau, et ainsi ; j’écoute la rumeur de ce monde qui gronde au loin et de
ce bouillonnement je peux distinguer divers tubes musicaux, des rires et des cris
de joie, des plages, des corps et devant mon logiciel Word, au rythme des clignotements
du curseur, je m’interroge : ne suis-je pas en train de perdre mon temps ?
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