Tous les jours, il se rendait devant
l’antre du prophète en espérant comprendre le sens des paroles qui en sortait. La
musique des mots était sauvage, la voix inhumaine imitant tantôt la mélodie fluette
d’un petit oiseau de la forêt environnante, tantôt le vacarme d’une machine industrielle
dont l’écho des rugissements se perdaient bien avant la grotte. Ainsi jour après
jour il s’extasiait devant ce spectacle et essayait de comprendre ce que le maître
lui enseignait.
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