Éditorial
Me voici donc, ne pouvant rester assis les bras croisés, debout les bras tendus, m'insurgeant contre tout ce qu’il se passe dans le monde à l’heure actuelle. Il est temps pour moi de sortir de ma réserve et d’empoigner ma plume comme
on empoigne un fusil. Mais pas un fusil de terroriste, non un fusil normal, de
militaire, qui sert à libérer les peuples. Ainsi armé, je déroberai le feu de
la connaissance, et comme mes illustres prédécesseurs, j’endosserai le fardeau
de l’homme de lettres en éclairant pour le pauvre peuple ignorant la voie du
progrès !
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