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Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage, ps 100:3

 
Paysages

Du haut de mon trône, je baissai les yeux.  Le troupeau de mes fidèles moutons de poussières, toujours prompts à manifester leur gratitude envers leur créateur, était rassemblé avec ferveur à mes pieds. Dès lors que j’ouvrais ma chambre et rentrait avec les chaussures sales, je ramenais immanquablement de nouvelles brebis égarées dont bientôt l’instinct grégaire les poussait à garnir les rangs laineux du peuple velu qui pâturaient sur le sol de ma chambre. Venaient-elles car elles croyaient véritablement en leur nouveau messie ou simplement par opportunisme ? Il était grand temps de les mettre à l’épreuve et de faire le ménage dans les rangs de mes ouailles.

















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