Les artères, se rejoignant au
carrefour, vibraient, pleine de la foule qui s’y écoulait en cette journée où
le soleil estival avait fait raccourcir les tissus, dorer les peaux, du rose
vif au noir le plus le plus dense et avait apaisé les soucis. Pourquoi est-ce
que tout le monde, en cet instant, ne se jetait pas sur les uns sur les autres,
s’arrachant les vêtements, se faisant l’amour sans retenu ? C’était ce que
chacun se demandait alors qu’il jetait des regards furtifs dans la foule.
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