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À quoi bon essayer, il ne
parviendrait jamais à rien dans la vie. Une fois sa médiocrité admise et
reconnue, il se sentit libéré d’un poids. Au final, admettre ses limites avait
été libérateur. Maintenant, il pouvait se consacrer à sa carrière sans avoir
peur d’échouer. D’ailleurs, reconnaître ses défauts n’était-il pas une qualité ?
Peut-être même la seule qui fût utile ? Alors, peut-être n’est-il pas si
médiocre, peut-être était-il en fait destiné à réussir ?
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